• G é R A R D     T O R R E S

    Gérard TORRES est né à Valence (France). Son parcours témoigne d’une curiosité envers diverses disciplines. Après un parcours de musicien dans différents groupes de rock, des études en mathématiques et aux beaux-arts de Lyon, il entre au Conservatoire de Lyon dans la classe de composition de musique acousmatique de Denis Dufour (compositeur et membre du GRM ).
    Depuis, il continue ses recherches musicales en développant son studio personnel et présente régulièrement ses pièces dans différents festivals. Il réalise par ailleurs de nombreuses vidéos, installations sonores et visuelles (fête des lumière 2013 et 2014, fêtes lumières de Valence 2009 et 2011, semaine des communautés à Aubenas, intervention dans le métro de Toulouse lors du festival Rio loco etc.).

Un monde nouveau

Une installation vidéo et musicale
«Un monde nouveau» se veut une vision ironique et ludique d’un monde où nous aurions subitement et complètement disparus. C’est la mise en scène d’un groupe de téléphones protégés chacun par un parapluie suspendu à un réseau de câbles. Une rela- tion anthropomorphique existe entre le téléphone et le parapluie. Chacun des téléphones diffusera en continu une vidéo sonore créant une rumeur ininterrompue, multiphonique et spatialisée, mêlant bribes de voix et mélodies fantômes. Le son de chaque téléphone est amplifié par une petite enceinte autonome. Ainsi l’ensemble des appareils formeront un orchestre où chacun aura sa partition. Le public, en traversant l’espace couvert par les parapluies, traversera littéralement la composition musicale.
De la même manière, les vidéos sont réalisées pour être vues aussi bien sur un téléphone que sur la totalité des appareils en fonction de la position relative du spectateur. Avec des effets de passages d’un appareil à l’autre, des effets d’ensembles ou au contraire chaotiques


Pulsatile

Evénement dans le cadre des fêtes Lumières de Valence, 17 décembre 2011 de 19h à 24h Musique/vidéo/lumière/Gérard Torres
Texte/Laurence Loutre-Barbier
Le public après s’être équipé d’un casque audio est invité à suivre un signal lumineux qui le mène au pendentif, à la maison Dupré-Latour et dans la cour de la maison des Têtes trois lieux emblé- matiques du vieux Valence. Dans chacun des trois espaces il y a une création sonore différente ainsi au pendentif on entend une pulsation rythmique,une femme lis un texte dans la maison Dupré-latour et dans la cour de la maison des têtes un musicien joue de la guitare et de divers instruments électroniques accompagné d’une projection vidéo.
Ces trois sources sonores sont mixées et diffusées dans les casques audio. Les porteurs de casque en écoutant le mixage global pourront ainsi découvrir les trois éléments de la musique au gré de leur ballade. Il est à noter que les personnes qui ne sont pas équipées ne peuvent en- tendre que les événements qui sont sonorisés ainsi la lecture est entendue à cappella.
Tout au long du parcours, la musique, la voix avec la pulsation lumineuse et sonore récurrente plonge le public dans un univers l’affranchissant des distances en lui donnant l’illusion d’un voyage intérieur.

Bivouc museum

Installation vidéo multi écran (4), Son en octophonie,
Scénographie Frédéric Limonet
C’est une visite particulière du musée de Valence. Une structure composée de quatre écrans est installée sous les halles de la place Bêlât de Valence. Nous suivons dans la vidéo un personnage dont nous ne verrons jamais le visage qui transporte une toile carré blanche dans le musée de valence complètement vidé car alors en pleine rénovation. Il semble quelques fois pour- suivis par une ribambelle de gros pixels blancs. C’est tour à tour une ballade et une course poursuite dans les salles du vieux bâtiment et aussi sur les quatre écrans où le personnage semble glisser de l’un à l’autre.
Gérard Torres a eu accès au fond photographique du musée et a ainsi pu introduire dans cette visite une sélection personnelle des œuvres de la collection permanente.
L’univers sonore est spatialisé. La musique circule dans la dizaine de haut-parleurs disposés dans tout le volume de l’espace couvert de la place Belat.